Les 5500 membres du Syndicat des employé de magasin et de bureau de la Société des alcools du Québec (SAQ) ont déclenché vendredi matin une grève de trois jours, aucune entente contractuelle n'ayant été conclue entre les parties patronale et syndicale.

La présidente du syndicat affilié à la CSN, Katia Lelièvre, a expliqué en milieu de semaine que les négociateurs syndicaux avaient laissé toute la place aux pourparlers au cours des dernières semaines, et elle a reproché à la partie patronale de ne pas en avoir fait de même.

La convention collective des syndiqués est échue depuis le 31 mars 2017.

Le syndicat demande à la direction de la SAQ de faire son bout de chemin, notamment sur l'enjeu salarial, car ses membres n'accepteront pas de s'appauvrir avec des augmentations salariales sous l'Indice des prix à la consommation (IPC). Pour le syndicat, c'est un des seuls obstacles qui empêchent encore la conclusion d'une entente car des avancées importantes ont pu être réalisées dans d'autres volets de la convention collective.

Le 28 septembre, les syndiqués ont voté à 96 % en faveur d'une banque de 18 journées de grève à être utilisées au moment jugé opportun par le syndicat. Le 26 octobre, en après-midi, ils ont déclenché une grève-surprise qui a été tenue jusqu'en fin de journée.

Lors d'arrêts de travail précédents, des cadres de la SAQ ont tenté de maintenir les opérations de certaines succursales.