Un ancien directeur des services à la haute direction du groupe de télécommunications BCE, qui chapeaute Bell, écope d'amendes totalisant 1,1 million de dollars après avoir été reconnu coupable de délits d'initiés en Bourse qui lui avaient rapporté « plus de 500 000 $ ».

Trois chefs d'accusation à cet effet avaient été déposés contre Mathieu Tremblay en mars 2016 par l'Autorité des marchés financiers du Québec (AMF). Le jugement en Cour du Québec a été rendu presque deux ans plus tard, en mai 2018, et finalement rendu public hier par l'AMF.

Parmi les trois chefs d'accusation pour lesquels Mathieu Tremblay a été reconnu coupable, deux concernaient « l'exploitation d'information privilégiée alors qu'il lui était interdit de réaliser une opération sur options » en vertu de la Loi sur les instruments dérivés, qui encadre notamment les opérations à la Bourse de Montréal.

Le troisième chef d'accusation portait sur la réalisation de « plusieurs opérations sur les titres d'un émetteur assujetti [cotés en Bourse] alors qu'il disposait d'une information privilégiée reliée à ces titres ».