Une association représentant 70% des franchisés de la chaîne de cafés Tim Hortons a menacé sa société mère d'entreprendre une poursuite en justice après qu'un virus informatique eut causé des pannes intermittentes de caisses enregistreuses.

Dans une lettre adressée à Restaurant Brands International (RBI), dont La Presse canadienne a obtenu une copie, un avocat représentant la Great White North Franchise Association demande à RBI de rencontrer les franchisés d'ici vendredi pour discuter de «pratiques de technologies de l'information déficientes» et des «futurs protocoles de technologies de l'information», sans quoi ils porteront l'affaire devant les tribunaux.

Selon la lettre de deux pages, transmise lundi, le récent virus aurait causé «des fermetures des restaurants partielles et complètes», forçant les franchisés à payer leurs employés qui ne pouvaient pas travailler et entraînant la perte de revenus et de produits périssables.

La lettre demande un dédommagement pour les pertes encourues et des réponses à une longue liste de questions. Celles-ci portent notamment sur les causes des pannes, les mesures qui auraient pu être prises pour les éviter et celles qui devraient être prises plus tard pour parer des attaques semblables.

Dans une déclaration transmise mardi à La Presse canadienne, Tim Hortons a indiqué qu'elle travaillait avec un de ses fournisseurs externes pour régler un problème informatique lié au virus qui cause des pannes intermittentes des caisses enregistreuses.

Tim Hortons a assuré que les données personnelles et les informations de cartes de crédit de ses consommateurs n'avaient pas été compromises, et précisé que le problème avait été presque complètement résolu et qu'un petit nombre de cafés étaient toujours touchés par le problème.