Le taux de chômage a diminué de 1,2 point de pourcentage pour s'établir à 5,8 % au Québec en juillet, ce qui représente le taux le plus bas depuis 1976, année où des données comparables ont commencé à être publiées, a annoncé vendredi Statistique Canada.

À l'échelle canadienne, poursuit l'agence fédérale, en raison d'une légère diminution du nombre de personnes à la recherche de travail, le taux de chômage a baissé de 0,2 point de pourcentage en juillet pour s'établir à 6,3 %, soit le taux le plus bas depuis octobre 2008, juste avant le début du ralentissement du marché du travail de 2008-2009.

L'emploi global au Québec a peu varié en juillet, la hausse du travail à temps plein ayant été largement contrebalancée par une baisse du travail à temps partiel. Au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en juillet, l'emploi dans la province a progressé de 124 000 (+3 %).

Au Nouveau-Brunswick, l'emploi a peu varié aussi bien par rapport au mois précédent que par rapport à 12 mois plus tôt. Par suite d'une baisse du nombre de personnes actives sur le marché du travail, le taux de chômage a diminué de 1,6 point de pourcentage pour atteindre 6,5 % en juillet, ce qui représente le taux le plus bas depuis 1976, année où des données comparables ont commencé à être publiées. Depuis le début de 2017, le chômage au Nouveau-Brunswick a baissé, tandis que l'emploi est relativement inchangé. Par conséquent, tant la population active totale que le taux de chômage ont fortement diminué.

L'emploi en Ontario a augmenté de 26 000 en juillet, et le taux de chômage a baissé de 0,3 point de pourcentage, passant à 6,1 %. Comparativement à 12 mois plus tôt, l'emploi dans la province a progressé de 138 000 (+2 %), et la majeure partie de cette progression est attribuable au travail à temps plein.

À Terre-Neuve-et-Labrador, le taux de chômage a augmenté de 0,8 point de pourcentage pour s'établir à 15,7 %, soit le taux le plus élevé depuis avril 2010. Le taux de chômage est demeuré stable à 10 % à l'Île-du-Prince-Édouard.

Embellie des créations d'emplois aux États-Unis

WASHINGTON -Les créations d'emplois aux États-Unis ont connu une nouvelle embellie en juillet dépassant les attentes des analystes et le taux de chômage est retombé à son plus bas niveau en 16 ans, selon les chiffres du département du Travail vendredi.

L'économie américaine a créé 209 000 emplois le mois dernier alors que les analystes s'attendaient à 181 000 nouvelles embauches.

Le taux de chômage a perdu un dixième de point de pourcentage à 4,3 %, le niveau le plus bas en 16 ans, et qui avait déjà été atteint en mai.

Le président américain Donald Trump s'est immédiatement félicité de ces bons chiffres en affirmant dans un tweet « d'excellents chiffres viennent d'être publiés et je ne fais que commencer. Beaucoup de régulations qui entravent l'emploi sont supprimées. Il y a un mouvement de retour aux États-Unis ».

Le ministère a en outre révisé en hausse les chiffres de juin qui montrent 231 000 créations d'emplois, au lieu de 222 000 estimées initialement.

Parmi les autres bonnes nouvelles, le salaire horaire moyen a légèrement augmenté gagnant 9 cents à 26,36 dollars, soit 0,34 % de hausse. Sur l'année, cela demeure toutefois une hausse modeste de 2,5 % à peine au-dessus de l'inflation.

Ce rapport montre aussi que le taux de participation à l'emploi, guetté par les économistes comme un signe de confiance dans l'économie, s'est bien comporté. Il s'est établi à 62,9 %, en hausse de 0,1 point.

Ce dynamisme du marché du travail six mois après l'élection de Donald Trump devrait rassurer sur la croissance de la première économie mondiale et conforter la Réserve fédérale (Fed) dans la voie d'un resserrement monétaire progressif.

En ce mois d'été favorable aux emplois saisonniers, les bars et restaurants ont fortement embauché (+53 000), suivis par les services professionnels aux entreprises (+49 000) et les services de santé (+39 000).

Même l'emploi manufacturier est largement dans le vert (+13 000). Les services publics ont nettement ralenti leurs embauches par rapport à juin mais restent positifs (+4000).

Le nombre total de chômeurs est resté quasiment stable à 7 millions, le volume des créations d'emplois ayant été absorbé par les nouveaux entrants sur le marché du travail.

Le nombre de travailleurs contraint de ne trouver qu'un emploi à temps partiel reste élevé à 5,3 millions.

Le taux de sans-emploi parmi les Afro-Américains (7,4 %) est toujours plus du double de celui des blancs (3,8 %).

- Agence France-Presse