Les reventes de logements aux États-Unis ont baissé en avril, plus que ne s'y attendaient les analystes, selon les chiffres publiés mercredi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR)

Leur nombre s'est établi à 5,57 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, soit une baisse de 2,3%.

Les analystes s'attendaient à une baisse moindre avec 5,65 millions de transactions après 5,70 millions en mars (chiffre révisé en baisse) qui était un sommet en dix ans.

Malgré la baisse d'avril, les ventes de logements anciens sont en hausse de 1,6% sur un an. Sur le mois, toutes les régions, sauf le Midwest, ont observé un repli des transactions.

Pour Lawrence Yun, l'économiste en chef de l'association professionnelle, «la baisse du mois dernier était en quelque sorte attendue, étant donné le fort rythme de ventes en mars (+4,2%) et le fait que le renouvellement des stocks ne suit pas».

«La demande dépasse facilement l'offre dans la majorité du pays ce qui entrave les potentiels acheteurs», a-t-il ajouté.

Le prix médian d'un logement en avril a grimpé de 6% sur douze mois pour s'établir à 244 800 dollars. Cela marque le 62e mois d'affilée d'augmentation.

Les stocks de logements à vendre ont augmenté de 7,2% à 1,93 million, mais ils restent plus faibles de 9% par rapport à avril 2016.

Le taux d'intérêt moyen d'un crédit immobilier sur 30 ans, la référence aux États-Unis, s'est replié pour la première fois en six mois à 4,05% en avril au lieu de 4,20% en mars.