Les reventes de logements aux États-Unis ont nettement rebondi en mars pour atteindre leur plus haut niveau depuis dix ans, selon les chiffres publiés vendredi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Leur nombre s'est établi à 5,71 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, affichant une hausse de 4,4 %.

C'est leur plus haut niveau depuis février 2007 à la veille de l'éclatement de la bulle immobilière.

Les analystes tablaient sur 5,58 millions de cessions.

Les chiffres de février, qui avaient accusé un recul par rapport à janvier, ont été révisés en baisse à 5,48 millions.

Sur un an, les reventes de logements, qui constituent l'essentiel du marché immobilier, sont en hausse de 5,9 %.

Pour Lawrence Yun, l'économiste en chef de l'association professionnelle, « le début de la saison immobilière de printemps est très prometteuse alors qu'un plus grand nombre de ménages s'intéressent au marché et ont pu conclure des transactions le mois dernier ».

« Même si les difficultés à trouver un logement vont se poursuivre, il y a eu assez de nouvelles offres en mars pour doper l'augmentation des ventes. Celles-ci augmenteront tant que les stocks seront plus nombreux », a-t-il affirmé.

Le prix médian d'un logement en mars a grimpé de 6,8 % sur douze mois pour s'établir à 236 400 dollars. Cela marque le 61e mois d'affilée d'augmentation.

Les stocks de logements à vendre ont augmenté de 5,8 % à 1,83 million mais ils restent plus faibles de 6,6 % par rapport à mars 2016.

Le taux d'intérêt moyen d'un crédit immobilier sur 30 ans, la référence aux États-Unis, a augmenté pour le cinquième mois consécutif à 4,20 % en mars contre 4,17 % en février.