Une poursuite en action collective contre BlackBerry a été déposée au nom de plus de 300 employés à travers le pays qui allèguent avoir perdu leur droit aux prestations de cessation d'emploi après avoir été transférés chez un partenaire d'affaires du fabricant de logiciels pour téléphone intelligent.

Dans la requête, la firme d'avocats d'Ottawa Nelligan O'Brien Payne affirme que BlackBerry a déterminé que le transfert n'était pas une «vente d'entreprise», signifiant que les employés perdraient la reconnaissance de leurs années de service sans aucune compensation.

Selon la firme d'avocats, les actes de BlackBerry constituent un licenciement des employés, qui devrait leur donner des droits statutaires, «de "common law", et/ou contractuels à la résiliation».

Nelligan O'Brien Payne allègue que BlackBerry a structuré cette transaction de manière à éviter de payer à ces employés les montants auxquels ils ont droit en vertu de la loi.

Ces allégations n'ont pas été prouvées en cour.

Une porte-parole de BlackBerry a indiqué que l'entreprise ne ferait aucun commentaire sur cette poursuite en action collective.