Une dizaine de jours après avoir confirmé qu'elle discutait d'une fusion avec l'entreprise britannique William Hill, Amaya annonce que le projet ne se réalisera pas.

L'entreprise montréalaise propriétaire du site PokerStars a fait savoir dans la nuit de lundi à mardi que les discussions avaient pris fin.

«Nous avons déterminé que demeurer une entreprise indépendante était la meilleure décision à prendre dans l'intérêt des actionnaires en ce moment», a commenté le président du conseil d'administration d'Amaya, Dave Gadhia. 

Les dirigeants d'Amaya et du spécialiste britannique du pari sportif William Hill avaient confirmé le 7 octobre - tout juste avant le début du congé de l'Action de grâce - être en pourparlers entourant une fusion éventuelle de leurs activités.

La semaine dernière toutefois, le gestionnaire londonien d'actifs Parvus Asset Management, qui est le plus important actionnaire de William Hill avec une participation d'environ 15%, avait critiqué le projet de fusion. Parvus a notamment soutenu que le projet était d'une «Iogique stratégique limitée destructrice de valeur pour les actionnaires».

La direction d'Amaya a par ailleurs indiqué que l'ex-PDG David Baazov a fait savoir qu'il est toujours intéressé à acquérir l'entreprise. Aucune offre n'a cependant encore été déposée.

Amaya était devenue il y a deux ans la plus grosse entreprise de jeu en ligne au monde suite à l'acquisition de la maison-mère du site PokerStars au coût de 5 milliards US.