Les reventes de logements aux États-Unis ont à nouveau chuté en août, à la surprise des analystes, du fait des prix forts de l'immobilier et du peu de stocks, selon les chiffres publiés jeudi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Leur nombre s'est établi à 5,33 millions en rythme annualisé, marquant un repli de 0,9%.

Les analystes ont été surpris alors qu'ils tablaient sur une légère remontée avec 5,50 millions de transactions.

L'organisation professionnelle a en outre révisé légèrement à la baisse le chiffre de juillet qui montre désormais 5,38 millions de cessions au lieu de 5,39 millions précédemment estimé.

Après ce nouveau déclin en août, les ventes sont à leur second plus bas niveau cette année mais demeurent un peu au-dessus (+0,8%) du chiffre de ventes de l'an dernier (5,29 millions).

Lawrence Yun, économiste en chef de la NAR, a regretté que les gains d'emplois ne profitent pas au marché immobilier.

«Un solide marché du travail à travers le pays devrait créer une demande soutenue dans l'achat de maisons», a-t-il affirmé dans un communiqué. «Pourtant, malgré le pic atteint en juin, les ventes de logements anciens dans le pays ont fait marche arrière parce que les stocks ne sont pas suffisants pour calmer les prix et remplacer ce qui se vend vite», a expliqué l'économiste.

Le prix médian d'un logement en août est de 5,1% plus cher que ce qu'il était il y a un an, marquant le 54e mois consécutif de hausse de prix sur douze mois.

Les stocks de logements à vendre ont diminué de 3,3% en août à 2,04 millions et sont de 10,1% inférieurs à ce qu'ils étaient il y a un an. Au rythme de transactions observées en août, les stocks seraient épuisés en 4,6 mois.