Pour près de la moitié des 5629 répondants, il serait difficile de remplir les obligations financières si le chèque de paie était reporté ne serait-ce que d'une semaine.

40% des participants au sondage affirment dépenser la totalité de leur paie nette ou davantage, et 47% sont en mesure d'épargner seulement 5% ou moins de leurs gains.

Par ailleurs, 24% des gens estiment qu'ils auraient de la difficulté à obtenir 2000 $ si une urgence survenait au cours du prochain mois, ce qui illustre à quel point certains sont serrés financièrement. D'ailleurs, 39% des travailleurs canadiens se sentent dépassés par leur niveau d'endettement.

Les données du sondage révèlent aussi que le revenu des ménages a stagné, le nombre de répondants ayant déclaré un revenu supérieur à 100 000 $ ayant à peine augmenté en cinq ans. En tenant compte de l'inflation, les revenus réels ont donc diminué.

Les types de dettes les plus communes sont les prêts hypothécaires (26%), les cartes de crédit (18%), les prêts automobiles (17%) et les lignes de crédit (16%). Les dettes contractées par carte de crédit sont les plus difficiles à rembourser, avec 22% des répondants choisissant cette option.

La plupart des travailleurs canadiens ont pris beaucoup de retard quant à leurs objectifs de retraite, 76% affirmant qu'ils ont épargné seulement le quart ou moins de ce dont ils auront besoin au moment de se retirer.

Patrick Culhane, président et chef de la direction de l'ACP, conclut qu'en cette période d'incertitude, les gens doivent reprendre le contrôle de leurs finances en épargnant davantage.

Le sondage a été réalisé en ligne entre les 27 juin et 5 août derniers par la firme Framework Partners. Sa marge d'erreur est de plus ou moins 1,3%, 19 fois sur 20.