Après avoir fait la grève pendant 24 heures, mardi, les 267 syndiqués de l'usine de fabrication de médicaments Sandoz Canada de Boucherville, en Montérégie, ont été mis en lockout mercredi matin.

Le syndicat des Teamsters affirme que l'employeur a interdit l'accès à l'usine aux travailleurs au début du quart de travail de 7h00. La compagnie n'a pas encore commenté publiquement la situation.

Mardi, Annick Lambert, directrice des communications de Sandoz Canada, a assuré que l'important producteur de produits génériques ne souffrirait pas d'une pénurie des médicaments fabriqués à son usine de Montérégie à cause de la grève d'une journée.

Mercredi, Jean-François Pelletier, permanent syndical des Teamsters, affirme pour sa part que le lockout d'une durée indéterminée pourrait éventuellement perturber l'approvisionnement en médicaments.

Le syndicat des Teamsters entend rencontrer la partie patronale en après-midi, mercredi, dans l'espoir de trouver un terrain d'entente.

Les points de discorde sont l'ancienneté, la formation des travailleurs et les salaires. Les employés se plaignent aussi d'une forte augmentation de tâches en raison de normes de plus en plus complexes et sévères imposées par les autorités réglementaires canadienne et américaine.