Les promesses de ventes de logements aux États-Unis en avril ont affiché une hausse qui a largement dépassé les attentes des analystes en atteignant leur plus haut niveau depuis plus d'une décennie, selon l'Association nationale des agents immobiliers (NAR) jeudi.

Elles ont avancé de 5,1% par rapport à mars alors que les analystes tablaient dans leur prévision médiane sur une hausse de 0,6%.

L'indicateur avancé a grimpé à 116,3, son plus haut niveau depuis février 2006. Pour mars, l'organisation professionnelle a en outre révisé en légère hausse l'évolution des promesses de ventes qui affiche un indice de 110,7 au lieu de 110,5.

Sur un an en avril, les promesses de ventes sont en hausse de 4,6%. Cela fait vingt mois qu'elles sont en progression sur l'année.

Selon l'économiste de la NAR, Lawrence Yun, «la capacité à signer des promesses de ventes a été un peu supérieure à ce que l'on attendait ce printemps même si la question de l'accessibilité des prix et des stocks affecte les acheteurs dans plusieurs régions.

«Le dynamisme lancé par les 14 millions de créations d'emplois depuis 2010 et la perspective de faire face à une augmentation des loyers et des taux d'intérêt sur les crédits immobiliers semblent attirer davantage d'acheteurs sur le marché», a-t-il souligné.

Il est difficile de dire, ajoute-t-il, combien de temps les taux vont rester bas alors qu'ils sont restés sous les 4% pendant 16 des 17 derniers mois.

Cet économiste prévoit que les taux d'intérêt demeurent autour de 4% dans les prochains mois mais avertit que l'inflation pourrait surprendre les marchés, à travers la poursuite de la hausse des loyers et un rebond des prix énergétiques. «Cela pourrait causer une augmentation soudaine des taux», estime-t-il.