L'indice des prix à la consommation a reculé de 0,2% en données corrigées des variations saisonnières, tiré à la baisse par une chute de 4,7% des prix énergétiques.

Sur un an et en données brutes, l'inflation est retombée à zéro, un niveau qu'elle avait déjà atteint en mai, contre +0,2% le mois précédent.

Cela s'éloigne encore de l'objectif de la banque centrale américaine (Fed) qui vise 2% d'inflation annuelle, un niveau qu'elle estime sain pour l'économie.

En septembre, c'est essentiellement l'accélération de la chute des prix de l'énergie qui a plombé l'indice. L'essence a perdu 9% sur un mois et 29,6% sur un an. Le prix de l'électricité est tombé dans le rouge également, reculant de 0,5%.

À l'inverse, les prix de l'alimentation sont remontés, gagnant 0,4% en septembre, la plus forte hausse depuis 16 mois. Sur un an, les prix des produits alimentaires ont grimpé de 1,6%.

En excluant les secteurs volatils de l'alimentation et de l'énergie, l'indice des prix est en hausse de 0,2%, après un progrès de 0,1% au cours des deux mois précédents. Sur un an, il avance de 1,9%, le rythme le plus fort depuis 14 mois.

En septembre, ce sont toujours les prix des logements qui tirent la hausse, à +0,3% le mois dernier et +3,2% sur un an.

Les prix des services médicaux ont aussi rebondi à +0,3%.

À la baisse, figurent l'habillement (-0,3% et -1,4% sur un an) et les billets aériens (-0,1% et -6% sur un an).

Le ministère a indiqué par ailleurs que le salaire horaire moyen n'avait augmenté que de 0,1% en septembre après une hausse plus prononcée de 0,5% le mois d'avant. À 10,56 dollars, le salaire horaire est en hausse de 2,2% sur un an.