Le sommet de l'Alliance des jeunes entrepreneurs du G20 qui se déroulera cette semaine à Istanbul, en Turquie, réunira plus de 600 participants, dont une vingtaine du Canada.

Les délégués se pencheront sur les enjeux et les stratégies qui pourraient stimuler une croissance économique internationale durable et favoriser la promotion de l'entrepreneuriat chez les jeunes comme moteur de création d'emplois.

Les recommandations issues de la rencontre seront communiquées au Sommet des chefs d'État du G20 en novembre prochain.

Selon les jeunes entrepreneurs, le taux de chômage chez les jeunes est extrêmement élevé dans plusieurs pays dont le Canada, et les dirigeants doivent s'y attarder. Ils estiment que la pénurie d'emplois qui crée des conditions de vie difficiles est notamment un «terreau fertile» pour le terrorisme, particulièrement au Moyen-Orient.

Ils croient par ailleurs qu'un engagement à long terme des gouvernements du G20 envers le soutien à l'entrepreneuriat par l'éducation est crucial. Ils affirment que les gouvernements du G20 doivent soutenir l'éducation relative à l'entrepreneuriat dès l'école primaire, par des programmes de formation en entrepreneuriat ainsi que par des programmes parascolaires.

Ils soutiennent que les initiatives pédagogiques pour renforcer les compétences acquises au primaire sont critiques au secondaire et au-delà pour approfondir l'esprit d'entrepreneuriat des élèves et convertir cette pensée en pratique commerciale.

Les initiatives qui favorisent le partage des connaissances et le développement communautaire sont également importantes pour étendre la portée des programmes.

Alors que des pays comme le Canada traversent une récession, les jeunes entrepreneurs espèrent que les dirigeants du G20 agiront, pour que la prochaine génération d'entrepreneurs puisse contribuer à une croissance durable de l'économie mondiale du 21e siècle.