SNC-Lavalin (t.snc) a annoncé, mardi, la nomination de Hartland J. A. Paterson au poste de vice-président directeur et chef du contentieux, qui entrera en vigueur le 10 septembre.

En poste à Montréal, M. Paterson relèvera de Robert G. Card, président et chef de la direction.

M. Paterson dirigera à la fois le service des Affaires juridiques et celui de l'Éthique et de la conformité afin, selon l'entreprise, «de favoriser une coordination encore plus étroite et de resserrer les liens entre ces services qui travaillent en complémentarité».

Le chef de la conformité, David Wilkins, et le vice-président principal aux Affaires juridiques, Jean Éric Laferrière, relèveront tous les deux de M. Paterson.

M. Paterson se joint à SNC-Lavalin après avoir travaillé pendant quatorze ans chez CAE, où il a siégé au comité de direction et assumé les fonctions de chef du contentieux, de chef de la conformité et de secrétaire général.

Auparavant, il a été vice-président et avocat général adjoint, Affaires juridiques et politique publique, chez Cable & Wireless au Japon.

«Je tiens à souhaiter la bienvenue à Hartland (Paterson), qui accompagnera l'équipe dans la poursuite de son cheminement entrepris vers l'excellence sur tous les plans, a dit par communiqué M. Card. Sa très grande expérience comme chef du contentieux et son leadership éprouvé en gouvernance d'entreprise seront d'une valeur inestimable pour nous aider à atteindre nos objectifs.»

À titre de vice-président directeur et chef du contentieux, Réjean Goulet a pris sa retraite en juillet, et était remplacé de façon intérimaire par le vice-président principal aux affaires juridiques, Jean-Éric Laferrière.

SNC-Lavalin est actuellement impliquée dans d'importantes procédures judiciaires, notamment à l'endroit de certains de ses anciens hauts dirigeants.

La société a également été accusée de fraude et de corruption par la Gendarmerie royale du Canada relativement à des gestes qui auraient été commis par d'ex-hauts dirigeants en Libye entre 2001 et 2011. Même si elle tente de négocier une entente à l'amiable avec la Couronne, SNC-Lavalin a déjà fait part de son intention de plaider non coupable.

La firme d'ingénierie a vu ses profits fléchir de 17,6 pour cent, à 26,5 millions $, ou 17 cents par action, au deuxième trimestre, ce qui ne l'a pas empêchée de maintenir ses prévisions de croissance pour l'exercice en cours.

En dépit de la baisse marquée du bénéfice net, SNC-Lavalin a réitéré au début du mois que la fourchette de son bénéfice par action pour l'exercice en cours devrait osciller entre 1,80 $ et 2,10 $.

À la Bourse de Toronto, mardi, l'action de SNC a clôturé en baisse de 30 cents, ou moins d'un pour cent, à 40,11 $.