Les reventes de logements aux États-Unis ont bondi plus que prévu en juin pour atteindre leur plus haut niveau depuis plus de huit ans, selon les chiffres publiés mercredi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Leur nombre s'est établi à 5,49 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, marquant une hausse de 3,2% par rapport à mai alors que les analystes tablaient sur une progression bien moins marquée de 0,9%.

Le rythme des transactions n'avait pas été si marqué depuis février 2007, note la NAR dans son communiqué.

Sur douze mois, les reventes de logements affichent une progression encore plus nette de 9,6%.

«Les acheteurs sont revenus en force», a commenté Lawrence Yun, chef économiste de la NAR, cité dans le communiqué.

«La vague de demande est alimentée par plus d'un an de croissance ferme de l'emploi et par une amélioration de l'économie qui fournissent aux foyers des moyens supplémentaires et une incitation à acheter», poursuit-il.

La forte demande a par ailleurs fortement dopé le prix médian d'un logement qui s'est établi en juin à 236.400 dollars, en hausse de 6,5% sur un an, dépassant le pic atteint en juillet 2006.

Le stock de logements à vendre a par ailleurs légèrement augmenté en juin (+0,9%) pour s'établir à 2,29 millions.

À ce rythme de ventes, les stocks seraient épuisés en 5,0 mois, quasi stable par rapport à mai.