Amaya participe au financement d'une offre d'achat visant l'acquisition de Bwin.party, ce qui place l'entreprise de Pointe-Claire propriétaire du site PokerStars au coeur d'une bataille à plusieurs prétendants.

La direction d'Amaya a précisé mardi matin qu'elle faisait équipe avec GVC Holdings, une autre entreprise qui oeuvre dans le secteur du jeu en ligne et qui est inscrite à la Bourse de Londres, pour tenter de mettre la main sur Bwin.

Hier (lundi), l'entreprise européenne 888 Holdings a confirmé qu'elle avait déposé une offre visant Bwin.

Selon le Telegraph de Londres, l'offre conjointe déposée par Amaya et GVC aurait une valeur d'environ 1,7 milliard de dollars canadiens (1,5 milliard d'euros).

Des rumeurs au sujet d'une vente possible de Bwin.party, une entreprise du Gibraltar qui se spécialise dans le poker en ligne et les paris sportifs, circulent depuis plusieurs mois.

Déjà l'automne dernier, la spéculation entourant un intérêt qu'Amaya pourrait porter envers Bwin, connue notamment pour son site PartyPoker.com, alimentait des sites internet spécialisés dans le jeu. 

Ces échos avaient d'ailleurs forcé les dirigeants de Bwin à publier, en novembre, un communiqué dans lequel ils confirmaient être en discussions avec des parties intéressées.

Bwin est une des dix plus importantes entreprises de l'industrie mondial des jeux de hasard par Internet en termes de capitalisation boursière (près de 1,5 milliard de dollars américains). Le titre de Bwin se négocie à la Bourse de Londres.

Amaya a réalisé en juin dernier la plus imposante transaction financière de l'année au Québec en réalisant l'acquisition du Rational Group, dont les principaux actifs étaient PokerStars et Full Tilt Poker, pour la somme de 4,9 milliards de dollars américains.

La semaine dernière, Amaya a publié les résultats du premier trimestre de son exercice financier. La performance a surpassé les prévisions des analystes.