Thrasos Therapeutics, société de biotechnologie de Montréal qui développe des traitements préventifs contre l'insuffisance rénale, a conclu un nouveau financement de 21 millions US auprès de ses principaux partenaires en capital de risque.

Il s'agit notamment du Fonds de solidarité FTQ, du Fonds Soins de santé BDC Capital de la Banque de développement du Canada (BDC) et de SR One, division de capital de risque du géant pharmaceutique GlaxoSmithKline.

Des investisseurs spécialisés

Thrasos compte aussi sur des investisseurs spécialisés comme Advanced Technology Ventures, Lumira Capital, MP Healthcare Venture Management, Pappas Ventures et SW Co.

Selon le président et chef de la direction de Thrasos, Richard Andrews, «ces fonds nous permettront d'exécuter des travaux essentiels sur la prévention de l'insuffisance rénale aiguë [IRA] chez les patients qui se préparent à une chirurgie lourde, en plus d'y englober le traitement de la maladie rénale chronique [MRC].»

L'IRA est la perte temporaire de la fonction rénale qui peut se produire après une chirurgie cardiaque ou vasculaire, une maladie inflammatoire, un traumatisme ou l'administration d'agents de contraste pour l'imagerie médicale.

«Extrêmement prometteur»

Selon Thrasos, plus de 1 million de patients atteints d'IRA sont diagnostiqués chaque année en Amérique du Nord. Et il n'existe pas de thérapie préventive pour réduire les répercussions de l'IRA sur les patients, les hôpitaux et, en fin de compte, les contribuables qui financent les services de santé publique.

Selon Ela Borenstein, associée directrice du Fonds Soins de santé de 270 millions à la BDC, «le programme-phare de Thrasos pour le traitement de l'IRA est extrêmement prometteur. L'IRA causée par une chirurgie est souvent accompagnée de périodes de convalescence prolongées, de séjours à l'hôpital plus nombreux et de taux de mortalité plus élevés. Tous ces problèmes entraînent une hausse des coûts et des résultats négatifs sur la santé».