La qualité des emplois au Canada a atteint un creux record et rien ne laisse présager une amélioration, estime la Banque CIBC (T.CM) .

Son indice de qualité de l'emploi - qui mesure la répartition des emplois à temps plein et partiel, l'écart entre les travailleurs autonomes et salariés ainsi que le classement des salaires des emplois rémunérés à temps plein dans plus de 100 groupes sectoriels - est descendu de 1,8% depuis l'an dernier.

L'institution financière explique que cette baisse est davantage structurelle que cyclique et que la politique monétaire ne pourrait renverser cette tendance.

L'économiste en chef adjoint et créateur de l'indice de qualité de l'emploi de la Banque CIBC, Benjamin Tal, affirme que le principal facteur de la baisse de qualité est la hausse de postes à temps partiel, qui a augmenté beaucoup plus rapidement que celui des emplois à temps plein.

Les dommages causés à l'emploi à temps plein à chaque nouvelle récession sont, en quelque sorte, permanents, dit-il.

Un point positif ressort toutefois de l'étude: au cours de la dernière année, le nombre de postes à temps plein a augmenté deux fois plus vite que le nombre d'emplois à temps partiel. Cela a donc contribué légèrement à compenser pour la baisse de l'indice.