Les ventes de logements anciens aux États-Unis ont augmenté plus que prévu en juillet et sont au plus haut de l'année, selon des chiffres publiés mardi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Le nombre de reventes de logements s'est établi à 5,15 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, progressant de 2,4% alors que les analystes tablaient sur un léger tassement.

Le chiffre de juillet a été légèrement révisé en baisse à 5,03 millions.

Bien que les reventes de logements soient en hausse pour le quatrième mois consécutif en juillet, elles demeurent 4,3% en dessous du niveau des ventes de juillet 2013 (5,38 millions), souligne l'association professionnelle.

Selon Lawrence Yun, chef économiste de la NAR, «le nombre des maisons à vendre est plus important qu'il y a un an et une progression plus modérée des prix donne moins d'hésitation aux acheteurs potentiels».

Il estime qu'avec la perspective de taux toujours bas et d'une hausse persistante des loyers, les acheteurs devraient continuer à être plus nombreux.

M. Yun s'inquiète toutefois de l'accessibilité financière des logements à moyen terme, soulignant que même si les taux d'intérêt restent bas, l'évolution des revenus médians des familles américaines demeure en deçà de celle des prix des logements.

Le stock de logements disponibles a augmenté de 3,5% à 2,37 millions. Il faudrait 5,5 mois pour épuiser ces stocks, au rythme des ventes de juillet, précise la NAR.

Le prix médian d'un logement ancien en juillet se situait à 222 900 dollars, soit 4,9% au-dessus du prix médian de juillet 2013.

«Les ventes de logements anciens ont désormais rattrapé le retard dû à l'hiver», a commenté Ian Shepherdson de Pantheon Macroeconomics.