La hausse des prix à la consommation aux États-Unis a poursuivi sa décélération en juillet, selon l'indice CPI publié mardi par le département du Travail.

L'indice des prix à la consommation n'a progressé que de 0,1% sur un mois en données corrigées des variations saisonnières, comme s'y attendaient les analystes.

En juin, l'indice CPI avait augmenté de 0,3% et de 0,4% en mai.

La hausse de juillet est la plus faible depuis février.

En glissement annuel et en données brutes, l'inflation se situe à 2%, selon les statistiques du ministère du Travail.

La banque centrale américaine (Fed) vise un objectif d'inflation autour de 2% à moyen terme mais elle se base en priorité sur un autre indice d'inflation calculé à partir des dépenses de consommation (PCE).

Cet indice, généralement inférieur à celui des prix à la consommation (CPI), se situait à 1,6% en juin sur un an.

En juillet, en excluant les coûts de l'énergie et de l'alimentation, la hausse des prix à la consommation a aussi augmenté de 0,1%, comme en juin et comme le prévoyaient les analystes.

Sur un an, cette inflation dite sous-jacente s'établit à 1,9%.

Dans l'ensemble, la hausse de l'indice en juillet a été notamment portée par l'augmentation des prix de l'alimentation (+0,4%), des loyers (+0,3%), des voitures neuves (+0,3%) et de l'habillement (+0,2%).

Au rang des baisses figurent les billets d'avions (-5,9%), les transports (-0,7%), l'énergie et les véhicules d'occasion (-0,3%).

Le salaire horaire moyen n'a pas bougé de juin à juillet (10,28 dollars). Il était déjà resté stable le mois d'avant et était en recul chaque mois depuis mars.