Le groupe informatique américain Hewlett Packard a annoncé jeudi la promotion de sa directrice générale Meg Whitman au poste de PDG.

Mme Whitman avait pris les commandes du groupe en septembre 2011 et l'a depuis engagé dans une longue restructuration pour tenter de l'adapter à la crise du PC dont il est l'un des grands fabricants mondiaux.

Elle prend en plus de ses fonctions actuelles la présidence du conseil d'administration en remplacement de l'investisseur activiste Ralph Whitworth, qui avait annoncé sa démission mardi en invoquant des raisons de santé.

«Meg a été une dirigeante excellente depuis son arrivée chez HP et nous sommes persuadés qu'en tant que présidente du conseil d'administration, elle pourra diriger le redressement de manière plus efficace et continuer de créer de la valeur pour nos actionnaires», a commenté le président du comité de nomination du groupe, Gary Reiner.

M. Whitworth, également cité dans le communiqué, a estimé qu'il laissait HP «dans de bonnes mains».

Âgé de 58 ans, il était entré au conseil d'administration de HP en 2011 après que sa société d'investissement Relational Investors eut acquis un peu plus de 1% du groupe informatique, obtenant ainsi son mot à dire sur ses options stratégiques.

M. Whitworth assurait la présidence du conseil d'administration depuis avril 2013 et le départ de l'occupant du poste, Ray Lane. Ce dernier avait payé le prix du désastreux rachat d'Autonomy, un éditeur britannique de logiciels payé plus de 10 milliards de dollars en 2011.

HP avait ensuite accusé Autonomy d'avoir gonflé ses comptes, ce qui avait occasionné une lourde perte. Deux autres administrateurs de longue date avaient également quitté le groupe à la même époque.

Parallèlement à la nomination de Mme Whitman, HP a annoncé jeudi l'entrée à son conseil d'administration, qui passe ainsi à 12 membres, du patron du géant de l'aluminium Alcoa, Klaus Kleinfeld.