Selon Pierre Bélanger, professeur titulaire au département des communications de l'Université d'Ottawa et spécialiste des télécommunications, le départ à la retraite de Robert Dépatie interpelle directement Pierre Karl Péladeau et sa véritable vocation politique.

«Je suis de ceux qui questionnent le bien-fondé de sa décision de se lancer en politique. Et compte tenu du résultat des élections, il est aujourd'hui interpellé directement, car Robert Dépatie était son homme de confiance.»

Les «problèmes de santé» de Dépatie, tel qu'il était mentionné dans le communiqué de la société lundi, viennent de donner à PKP une raison de retourner chez Québecor [[|ticker sym='T.QBR.B'|]] et de faire un retour par la grande porte, ajoute le professeur.

«L'ADN de PKP fait en sorte qu'il n'est pas programmé pour être un simple député de l'opposition pendant quatre ans. Il va étouffer. Il n'y a que les cons qui pensent qu'il va rester quatre ans dans l'opposition assis sur le banc à l'arrière de l'autobus. PKP est un pilote de Boeing 747», explique Pierre Bélanger.

«Qu'il vienne nous dire qu'il a fait un pari, qu'il l'a perdu et qu'il revient dans ses terres. Ce serait cohérent avec le personnage. Les gens vont lui pardonner sur-le-champ. Et je suis convaincu que cette idée-là lui a été présentée par 186 personnes dans le dernier mois», ajoute celui qui pense que la direction du PQ n'est pas une option intéressante pour lui compte tenu de l'état du parti et de la popularité de l'option souverainiste en ce moment.