Les ventes de logements anciens aux États-Unis ont légèrement reculé en mars, selon des chiffres publiés mardi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Le nombre de reventes de logements s'est établi à 4,59 millions en données corrigées des variations saisonnières et en rythme annualisé, marquant un recul de 0,2% sur un mois et restant à son plus bas niveau depuis juillet 2012.

Ce nouveau chiffre est conforme aux prévisions des analystes qui tablaient sur 4,60 millions de transactions.

Sur un an, les reventes de maisons et d'appartements affichent un net recul de 7,5%, a indiqué la NAR dans son communiqué.

«Le volume des transactions devrait être plus élevé étant donné la croissance démographique», a souligné Lawrence Yun, chef économiste de l'organisation professionnelle, pointant l'impact d'une hausse des prix de l'immobilier «plus forte que la normale».

Après avoir été freinées par les rudes conditions hivernales aux États-Unis, les reventes devraient toutefois s'accélérer «dans les mois à venir» si l'emploi confirme son embellie et si la hausse des taux d'emprunt reste «modeste», prédit M. Yun.

Le stock des maisons à vendre fin mars était en hausse de 4,7% à 1,99 million de logements. Il faudrait 5,2 mois pour épuiser ce stock au rythme des transactions observé en mars.

Selon la NAR, le prix médian d'un logement ancien en mars se situait par ailleurs à 198 500 dollars, en hausse de 7,9% sur un an.