Les prix à la consommation aux États-Unis ont augmenté légèrement moins qu'attendu en janvier, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail.

L'indice des prix à la consommation a progressé de 0,1% en janvier en données corrigées des variations saisonnières alors que la prévision médiane des analystes était une hausse de 0,2%.

L'inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, est également de 0,1%, similaire aux prévisions des analystes.

En glissement annuel et en données corrigées des variations saisonnières, la hausse des prix à la consommation s'établit à 1,6% contre 1,5% pour les douze mois de 2013.

Hormis les coûts de l'énergie et de l'alimentation, l'inflation sur douze mois est aussi de 1,6%.

En janvier, les prix de l'énergie ont nettement augmenté (+0,6%) tirés par une hausse des prix du fioul (3,7%), du gaz (3,6%) et de l'électricité qui, en grimpant de 1,8%, affiche sa plus forte hausse depuis mars 2010, souligne le ministère.

Ces hausses dans les services énergétiques liés à la forte demande de chauffage ont été contrebalancées par une baisse de 1% des prix de l'essence.

Les prix de l'alimentation n'ont augmenté que de 0,1% en janvier, la hausse des prix des céréales et des produits laitiers (+0,5%) ayant été compensée par un recul de ceux des fruits et légumes (-0,3%). Le prix du tabac a augmenté de 0,7%.

Les prix des voitures neuves ont marqué le pas (-0,3%) ainsi que ceux des véhicules d'occasion (-0,5%).

Les prix des billets d'avion ont reculé de 2,2% en janvier.

Selon l'autre mesure de l'inflation basée sur les dépenses de consommation (PCE), très observée par la Réserve fédérale (Fed), la hausse des prix sur un an en décembre se situait à 1,1%.

La Fed aimerait voir l'inflation atteindre à moyen terme un niveau annuel de 2%.

Le salaire horaire moyen a progressé de 0,1% en janvier par rapport à décembre, en données corrigées des variations saisonnières, a par ailleurs indiqué le ministère. Cela résulte de l'effet conjugué d'une hausse de 0,2% des rémunérations et de la hausse de 0,1% des prix à la consommation.