C'est mercredi qu'on connaîtra le sort que la Banque du Canada réserve au taux directeur.

Le 23 octobre, l'institution l'avait maintenu, sans grande surprise, à 1 %.

Pour justifier ce choix, la reprise timide avait entre autres été invoquée.

Dans un communiqué, la Banque du Canada avait précisé que l'économie nationale tardait à reprendre du poil de la bête en raison du climat d'incertitude prévalant au pays et sur la scène mondiale.

Ce contexte fragile retardait «le raffermissement des exportations et des investissements des entreprises».

L'institution avait également invoqué la faible inflation, liée à une compétition accrue dans le domaine de la vente au détail, pour expliquer sa décision de laisser le taux directeur inchangé.

Le directeur général des instruments de dettes chez BMO, Guy Phaneuf, prévoit que ce scénario n'a pas fini de se reproduire.

«En raison du fait qu'il n'y a quasiment pas d'inflation au pays, la Banque du Canada n'augmentera pas le taux d'ici un bon bout de temps», juge-t-il.