Le dernier lock-out a été payant pour les équipes de la LNH. Selon Forbes, leur valeur a augmenté de 46 % en un an. Troisième équipe de hockey la plus riche, le Canadien de Montréal vaut 775 millions de dollars US, une hausse de 35 % en un an.

Selon Forbes, le Canadien a généré des profits de 29,6 millions $ US sur des revenus de 127 millions US lors de la saison 2013 écourtée par le lock-out (48 matchs en saison régulière au lieu de 82). La valeur du Tricolore est passée de 575 millions à 775 millions en 2013. Et la tendance risque de continuer, puisque le CH signera un nouveau contrat de télé qui lui rapportera environ 60 millions par année, soit le double du contrat actuel avec RDS (31 millions par an).

Comme toujours, ce sont les Maple Leafs de Toronto qui occupent la tête du classement des équipes les plus riches de la LNH. Les Maple Leafs valent 1,15 milliard (+15 % depuis un an), suivis des Rangers de New York (850 millions, +13 %), du Canadien de Montréal (775 millions, +35 %), des Canucks de Vancouver (700 millions, +105 %) et des Blackhawks de Chicago (625 millions, +79 %). Selon Forbes, une équipe de la LNH vaut en moyenne 413 millions, une hausse annuelle de 46 %. Le lock-out de la LNH a permis aux propriétaires d'obtenir une concession salariale importante dans la convention collective : la rémunération des joueurs est passée de 57 % à 50 % des revenus de la LNH.

Pour la première fois depuis que Forbes s'intéresse aux finances de la LNH, trois des cinq équipes les plus riches de la LNH sont canadiennes (Toronto, Montréal, Vancouver). Les sept équipes canadiennes sont toutes classées parmi les 16 équipes les plus riches (sur 30). Aucune équipe canadienne n'a perdu d'argent l'an dernier. Onze des 23 équipes américaines ont perdu de l'argent, selon Forbes.

Pour réaliser son étude, Forbes s'appuie notamment sur des documents d'institutions financières, de consultants, d'autorités publiques et d'agences de notation. La LNH et le Canadien de Montréal ne participent pas et ne reconnaissent pas la validité des chiffres de Montréal. Toutefois, un document déposé par Bell (un actionnaire minoritaire du Tricolore) au CRTC dans le cadre de Bell-Astral arrive sensiblement aux mêmes chiffres que Forbes, tel que l'a révélé La Presse la semaine dernière.