BlackBerry (T.BB) a complété le financement d'un milliard $US annoncé lorsque Fairfax Financial (T.FFH) a renoncé à acheter le fabricant de téléphones intelligents, plus tôt en novembre.

D'après des documents présentés aux autorités réglementaires, plus de la moitié de l'argent provenait de deux investisseurs institutionnels. Canso Investment Counsel, de Richmond Hill, en Ontario, a ainsi fourni 300 millions $US, tandis que Fairfax Financial Holdings, le plus grand actionnaire de BlackBerry, a allongé 250 millions $US.

Fairfax et les autres investisseurs ont 30 autres jours pour acheter une autre tranche de 250 millions $US en billets porteurs d'intérêts s'ils le désirent. Ces titres peuvent être utilisés pour acheter des actions de BlackBerry au cours de 10 $US chacune.

L'action de BlackBerry a clôturé mercredi à 6,80 $ à la Bourse de Toronto et à 6,52 $US sur le Nasdaq. Elle valait 7,77 $US le 1er novembre, lorsque Fairfax a fait sa proposition de financement.

BlackBerry a annoncé qu'elle n'était plus à la recherche d'un acheteur et qu'elle continuerait à exister en tant que société inscrite en Bourse, reconnaissant implicitement que Fairfax n'avait pas trouvé d'appui pour son offre de 4,7 milliards $US qui prévoyait qu'un groupe d'investisseurs débourserait 9 $US par action en espèces.

Selon les documents déposés le 8 novembre, la Financière Mackenzie a participé au financement en investissant 200 millions $US, tandis que le fonds de patrimoine souverain du Qatar a investi 100 millions $US, la société de Virginie Markel, 70 millions $US et la torontoise Brookfield Asset Management [[|ticker sym='T.BAM.A'|]], 10 millions $US.

La Financière Manuvie [[|ticker sym='T.MFC'|]] a aussi investi 70 millions de dollars pour mettre la main sur une dette convertible de BlackBerry, qui pourrait être échangée contre des actions de la société en vertu de certaines conditions.