BlackBerry a lancé un appel à sa clientèle, lundi, afin de la convaincre de continuer à la soutenir alors qu'elle procède à la restructuration de ses activités.

Dans une lettre ouverte publiée sur son compte Twitter, l'entreprise établie à Waterloo, en Ontario, a assuré ses «clients, partenaires et admirateurs» qu'ils pouvaient toujours compter sur elle.

La missive fait allusion à la perte de 965 millions $ US enregistrée par le fabricant de téléphones mobiles durant le deuxième trimestre de son exercice financier 2014 et au fait qu'il pourrait changer de propriétaire, reconnaissant que cette situation inquiète peut-être sa clientèle. Elle rappelle toutefois que la société dispose de beaucoup de liquidités, affiche un bilan équilibré libre de toute dette et effectue actuellement une restructuration ayant pour objectif de couper ses dépenses de moitié.

BlackBerry dit aussi être consciente de la situation délicate qui est la sienne et affirme avoir fait des choix difficiles, comme réduire de 40 % ses effectifs à travers le monde, dans un effort pour surmonter ses problèmes financiers.

La lettre vante les mesures de sécurité de BlackBerry et souligne que ses systèmes fonctionnent également avec les appareils Apple et Android, en plus de faire l'éloge du BlackBerry 10.

L'entreprise a connu des difficultés cette année alors que les ventes pour ses derniers modèles de téléphones intelligents n'ont pas atteint les sommets escomptés et que certains fournisseurs ont refusé de vendre son nouvel appareil Z30.

Rogers est revenu cependant sur sa décision de ne pas offrir le Z30 à sa clientèle la semaine dernière après que des consommateurs se furent plaints dans des forums de discussions et sur Twitter.

Fairfax Financial, le plus important actionnaire de BlackBerry, a fait une offre d'achat conditionnelle équivalent à 9 $ US par action et estime la valeur de la compagnie à 4,7 milliards $ US.

Le consortium doit compléter son contrôle préalable avant le 4 novembre. D'ici là, BlackBerry a le droit de solliciter des offres ou d'évaluer d'autres propositions.