BlackBerry (T.BB) met à pied quelque 300 employés à son siège social, cette semaine, dans le cadre d'un programme de réduction de ses coûts qui se traduira par une baisse de 40% de ses effectifs.

L'entreprise de Waterloo, en Ontario, a commencé lundi à remettre des avis de licenciement aux travailleurs concernés. Elle procède cependant à des mises à pied à la grandeur de ses services depuis plusieurs semaines.

Le fabricant de téléphones intelligents a l'intention d'éliminer 4500 postes au cours des mois à venir.

Rebecca Freiburger, porte-parole de BlackBerry, a affirmé mardi que l'entreprise était en période de transition et qu'il lui fallait accroître ses résultats financiers afin de se retrouver en position de mieux faire concurrence aux sociétés rivales dans l'environnement actuel de la téléphonie mobile.

Une fois son programme de mises à pied complété, BlackBerry aura licencié plus de 7000 personnes depuis 2011. La société a déjà compté près de 20 000 employés.

En septembre, BlackBerry a reçu une offre d'achat conditionnelle de Fairfax Financial [[|ticker sym='T.FFH'|]], le plus important actionnaire de l'entreprise, d'une valeur de 9 $ par action. Cette proposition épingle la valeur de BlackBerry à 4,7 milliards de dollars.

D'autres parties seraient aussi intéressées à mettre la main sur la société ontarienne, selon les informations véhiculées par différents médias. Les noms de Google, Cisco, SAP et Microsoft ont notamment été évoqués.

Les actions de BlackBerry valaient 8,26 $ à la Bourse de Toronto, mardi après-midi, soit une augmentation de 6 cents.