Les ventes de logements anciens aux États-Unis ont augmenté de 1,7% en août par rapport à juillet, atteignant leur plus haut niveau depuis six ans et demi, selon des chiffres publiés jeudi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Surprenant les analystes, dont la prévision médiane était que les reventes de logements reculent à 5,30 millions, il s'est vendu en août 5,48 millions de logements anciens, en rythme annualisé et données corrigées des variations saisonnières. Ce rythme de ventes est le plus fort depuis février 2007.

Sur un an, le nombre de reventes de logements s'affiche encore à la hausse pour le vingt-sixième mois consécutif avec une hausse de 13,2% par rapport à août 2012.

Mais Lawrence Yun, chef économiste à la NAR, prévient que ce sommet des reventes en août n'est peut-être que temporaire. «La hausse des taux d'intérêt sur les prix immobiliers a poussé les acheteurs à conclure plus vite leur transaction mais les ventes des mois prochains pourraient être inégales en raison de tensions sur les marchés».

Il cite ainsi de maigres stocks «qui limitent les choix des acheteurs dans certaines régions». L'économiste note aussi que «la hausse des taux d'intérêt immobiliers signifie que les offres ne sont plus aussi favorables tandis que les règles et conditions de prêts qui sont plus sévères empêchent certains acheteurs pourtant solvables d'emprunter».

Le prix médian d'un logement ancien s'élevait à 212.000 dollars en août, en hausse de 14,7% par rapport au prix d'août 2012, ce qui constitue le plus large écart de prix sur un an depuis octobre 2007 et marque une hausse des prix pour le dix-huitième mois consécutif.

Le stock des logements anciens a légèrement augmenté en août de 0,4% pour s'établir à 2,25 millions de logements sur le marché, ce qui représente 4,9 mois de ventes à ce rythme.