BlackBerry (T.BB) entend exercer des pressions sur Ottawa au sujet des règles sur les prises de contrôle par des intérêts étrangers, alors que circulent des informations selon lesquelles il est peu probable que d'importants régimes de retraite canadiens mettent la main sur le fabricant de téléphones intelligents.

L'entreprise de Waterloo, en Ontario, s'est inscrite au registre des lobbyistes, le 6 septembre, afin de discuter de la Loi sur Investissement Canada avec des législateurs.

Les importants investissements étrangers au pays sont assujettis à la Loi sur Investissement Canada, qui rend obligatoire pour Ottawa d'examiner toute injection directe de plus de 344 millions de dollars.

Les actions de BlackBerry ont grimpé de quelque 6%, lundi, alors que circulaient des informations non confirmées selon lesquelles le président du conseil de Fairfax Financial Holdings [[|ticker sym='T.FFH'|]], Prem Watsa, était impliqué dans une entente afin de tirer d'affaire l'entreprise de téléphones intelligents en difficulté.

Selon le Sunday Times, M. Watsa a obtenu un appui de plusieurs milliards de dollars de l'Office d'investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC). D'autres régimes de retraite canadiens devraient accorder leur soutien à l'homme d'affaires, a indiqué le journal, citant des sources du milieu bancaire non identifiées.

Toutefois, les actions de BlackBerry ont glissé de près de 6% mardi, après que le Globe and Mail eut rapporté que les régimes de retraite étaient réticents à se joindre à Fairfax.

Fairfax est le plus important actionnaire de BlackBerry, avec une participation de 10%.

M. Watsa a quitté le conseil d'administration de BlackBerry en août, expliquant sa décision par la possibilité d'un conflit d'intérêts lorsque l'entreprise a fait savoir qu'elle envisageait de se mettre en vente, entre autres options.

Le titre de BlackBerry a poursuivi sa chute à la Bourse de Toronto, mercredi, ayant clôturé en baisse de 59 cents, soit plus de 5%, à 10,74 $.

BlackBerry a refusé de faire quelque commentaire que ce soit au sujet de son inscription au registre des lobbyistes.