Les restrictions sur les investissements étrangers devraient être levées dans le cas des grandes entreprises de télécommunications afin de laisser le marché décider du nombre de fournisseurs de services sans fil que le Canada peut soutenir, a estimé le président et chef de la direction de Bell (T.BCE), George Cope.

Dans le cadre de la conférence annuelle sur les médias et les télécommunications présentée par BMO, à Toronto, M. Cope a indiqué qu'il n'y avait aucune raison de craindre l'arrivée de concurrents, se disant même en faveur d'une telle chose.

En vertu des règles fédérales en place, les gros joueurs du secteur canadien du sans-fil comme Bell, Telus [[|ticker sym='T.T'|]] et Rogers [[|ticker sym='T.RCI.B'|]] ne peuvent pas appartenir à des intérêts étrangers dans une proportion de plus de 33%. Il n'existe cependant aucune limite en ce qui a trait aux petites entreprises comptant une part de marché inférieure à 10%.

Bell, Telus et Rogers ont affirmé à maintes reprises que les restrictions sur les investissements étrangers devraient être levées pour les entreprises canadiennes de télécommunications afin qu'elles puissent avoir accès à davantage de capitaux.