Un tribunal vient de rejeter le recours collectif d'individus dont la connexion internet Bell, par le téléphone, aurait été piratée pour effectuer des appels interurbains involontaires.

Guy Lachapelle, représentant des clients mécontents, faisait valoir que les interurbains faits par son ordinateur en Nouvelle-Zélande, aux îles Cook et à Tuvalu, notamment, devaient lui être remboursés par l'entreprise de téléphonie.

Mais la Cour supérieure a accepté les arguments de l'entreprise, qui a expliqué qu'elle ne devait pas être tenue responsable des programmes installés par ses clients sur leurs ordinateurs et qui engendrent ensuite des coûts.

Bell n'a pas à «garantir qu'un abonné ne sera jamais victime d'une fraude lors de l'utilisation qu'il fait de sa ligne téléphonique», a écrit le juge Benoît Emery.

La responsabilité du fournisseur internet se limite à avertir ses clients qu'il existe des risques inhérents à la cybernaviguation. Le recours collectif avait été autorisé en 2008. Les faits remontent au début des années 2000.