Après Telus (T.T) lundi, c'était au tour de Bell (T.BCE) de rendre publics ses nouveaux forfaits de téléphonie mobile associés à des contrats de deux ans, plutôt que trois. Et là encore, les prix augmentent.

C'est discrètement, sans annonce officielle, que Bell a ajouté ses nouveaux forfaits à son site internet, hier. De façon générale, le prix mensuel de chacun de ces forfaits avec voix et données a été augmenté de 5$. Le prix des appareils, lui, est de 20 à 30$ plus élevé.

Ainsi, un forfait donnant accès à des appels illimités et à 1 Go de données disponibles pour 70$ en début de semaine coûte maintenant 75$ si on veut restreindre la durée du contrat à deux ans.

Pour 60$, on pouvait lundi obtenir 1000 minutes et 500 Mo de données. Depuis hier, la quantité de données a été réduite à 300 Mo.

Les nouveaux forfaits de deux ans de Bell sont disponibles dès maintenant, mais il est encore possible d'opter pour un contrat de trois ans d'ici au 29 juillet. La plus longue durée donne droit à un rabais mensuel de 5$ sur l'abonnement et à une diminution du prix d'achat de l'appareil.

La comparaison avec les forfaits de Telus est compliquée par le fait que cette dernière permet de partager le volet «données» de ses offres entre plusieurs appareils inscrits au même compte.

Pour un client individuel équipé d'un téléphone intelligent dernier cri qui souhaite des appels illimités partout au pays et 3 Go de données, Bell exige 90$ par mois - un prix affiché comme étant promotionnel -, tandis que Telus demande 115$.

Appareils plus chers

Fait à noter, les appareils iPhone d'Apple ne sont pas sujets aux ententes de deux ans chez Bell. Du moins, pas pour l'instant.

Pour les autres appareils intelligents dernier cri, la hausse du prix de départ est, en règle générale, de 30$. Le Galaxy S4, de Samsung, fait figure d'exception avec une hausse de 20$.

Deux appareils offerts à 0$ avec un contrat de trois ans, l'Experia ZL de Sony et l'Optimus G de LG, passent, quant à eux, à 100$ avec un contrat de deux ans.

Bell s'est contentée de répondre à nos questions de façon laconique, par courriel.

«Il est clair que les consommateurs appréciaient le coût d'acquisition plus faible d'un téléphone intelligent subventionné avec un contrat de trois ans, a indiqué la porte-parole Véronique Arsenault. Mais on ne peut plus offrir ces contrats.»

Nouvelles règles

Rappelons que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a annoncé, au début de juin, une nouvelle réglementation limitant à deux ans la durée des contrats de service sans fil. Cette nouvelle réglementation ne doit entrer en vigueur qu'en décembre, mais Telus et Bell ont décidé de s'y conformer plus rapidement. Rogers devrait faire de même au cours des prochains jours.