L'exclusion de Dessau des contrats publics, décrétée vendredi par Québec, a déjà entraîné «plus ou moins» 80 mises à pied dans l'entreprise, a déclaré hier sa chef de l'exploitation, Isabelle Jodoin, à LesAffaires.com.

La dirigeante a ajouté que les pertes d'emplois risquent de se poursuivre pendant un certain temps chez Dessau et au sein de sa société soeur, Verreault Construction.

Elle a toutefois refusé de s'avancer sur le nombre de personnes qui pourraient être touchées. «Chaque jour qui passe sans autorisation [de Québec] compromet beaucoup d'emplois», a-t-elle dit.

Le printemps dernier, Rosaire Sauriol, un ancien vice-président de Dessau, a admis devant la commission Charbonneau que l'entreprise a participé à un système de collusion et de financement politique illégal.