Les actions des plus importantes compagnies canadiennes de télécommunications ont chuté, mercredi, après qu'un média a rapporté que le géant américain Verizon Communications (VZ) avait déposé une offre initiale pour Wind Mobile et amorcé des discussions avec Mobilicity.

L'arrivée de Verizon dans le marché canadien constituerait un défi de taille pour les fournisseurs nationaux de services sans fil. Historiquement, ceux-ci n'ont pas eu à faire face à la concurrence étrangère en raison de la législation fédérale au chapitre du droit de propriété.

Les actions de Telus [[|ticker sym='T.T'|]], deuxième fournisseur de téléphonie sans fil au pays, ont dégringolé de 8% à la Bourse de Toronto. Celles de Rogers Communications [[|ticker sym='T.RCI.B'|]] ont fléchi de 9,2%, tandis que celles de BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] - société mère de Bell Canada - ont chuté de 4%.

Les actions de Verizon ont enregistré pour leur part une légère hausse à New York.

Les trois entreprises canadiennes de télécommunications engrangent une importante partie de leurs profits grâce au secteur de la téléphonie sans fil.

Selon les informations du quotidien The Globe and Mail, Verizon a déposé une offre qui évalue Wind Mobile, une société privée, à 700 millions $. On ignore cependant quelle proportion de la compagnie le géant américain souhaiterait acquérir.

L'article du quotidien ajoute que Verizon a entamé des négociations avec Mobilicity, un autre petit joueur de l'industrie canadienne des télécommunications.

Le Globe and Mail appuie ses informations sur les déclarations de deux sources près de la situation, mais les porte-parole des sociétés n'ont pas confirmé les informations.