L'opérateur téléphonique américain Verizon Communications (VZ) a fait moins bien que prévu en 2012, en raison des dégâts provoqués à son réseau par l'ouragan Sandy à l'automne et des ajustements comptables passés au niveau du fonds de pension administré par l'entreprise.

Le numéro deux américain des télécommunications a dégagé l'an dernier un bénéfice net de 10,56 milliards de dollars, en hausse de 3,5% sur celui de 2011, selon un communiqué publié mardi par l'entreprise new-yorkaise.

Son résultat courant s'est établi à 2,24 dollars par action, alors que les analystes, pourtant dûment prévenus du coût important prévisible de ces deux éléments, tablaient sur 2,38 dollars par action.

Au quatrième trimestre, le groupe américain est même tombé «dans le rouge», avec une perte nette de 1,93 milliard. Mais en excluant les éléments exceptionnels, Verizon a pu afficher un résultat positif par action, de 52 cents, ce qui est supérieur aux 50 cents espérés par les marchés.

Sur 2012, Verizon a réalisé un chiffre d'affaires de 115,8 milliards de dollars, en hausse de 4,5% et conforme aux attentes. Le groupe est parvenu à extraire plus de valeur de ses clients puisque le revenu moyen par abonné (ARPU) a fortement progressé de 9,3%, à 101,77 dollars.

Le groupe a continué à déployer à grande vitesse son réseau de téléphonie mobile de quatrième génération, qui permet d'utiliser un téléphone intelligent avec des débits comparables à ceux de la fibre. Avec, pour conséquence, une augmentation sensible de la facture payée par les utilisateurs.

Verizon estime que ses services de téléphonie 4G sont désormais accessibles à 273 millions de personnes sur le territoire américain.

Les recrutements de nouveaux clients se sont poursuivis en 2012, à un rythme toutefois inférieur à celui de 2011. Le groupe compte désormais 553 000 clients de plus sur l'année dans le câble, 607 000 dans l'internet haut débit, 134 300 dans la téléphonie fixe. En net, le groupe a séduit 2,2 millions de nouveaux clients, dont 2,1 millions - un chiffre record - sont abonnés, et donc plus rentables que les clients utilisant des cartes prépayées.

À la fin de l'exercice, Verizon supportait une dette de 52,0 milliards de dollars, réduite de 3,2 milliards sur un an.