Le produit intérieur brut du Québec a affiché une croissance annualisée de 0,8% au deuxième trimestre, pendant que celui du Canada grimpait de 1,8%, a indiqué lundi l'Institut de la statistique du Canada.

L'agence provinciale a attribué principalement cette croissance modérée à la faible progression des dépenses de consommation et à un accroissement du déficit du solde du compte extérieur.

À l'inverse, l'accroissement des stocks a exercé une pression à la hausse sur le PIB au deuxième trimestre, avec un investissement atteignant 2,9 milliards.

La demande intérieure a progressé de 0,4%, soit un peu plus rapidement qu'au premier trimestre, alors qu'elle avait avancé de 0,3%. La hausse est surtout le fait des investissements en construction résidentielle et non résidentielles, qui se sont avérés deux fois plus importants qu'au trimestre précédent.

Les exportations québécoises ont progressé de 0,7% au deuxième trimestre, mais les importations ont connu une hausse encore plus importante, de 1,8%, qui a contrebalancé leur effet positif.

La croissance du revenu personnel s'est aussi accélérée au deuxième trimestre, au rythme de 1%, après avoir crû de 0,4% au trimestre précédent.

Pour la première moitié de 2012, le PIB du Québec affiche une hausse cumulative de 0,6% en données annualisées, alors que le PIB canadien a crû de 2,1% pendant la même période.