Plusieurs petites entreprises télévisuelles, cinématographiques et médiatiques se sont prononcées vendredi en faveur de l'acquisition d'Astral (T.ACM.A) par Bell (T.BCE).

Elles ont expliqué au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) qu'il est préférable d'être de grande taille quand vient le temps d'affronter des entreprises de divertissement en ligne comme Netflix et d'offrir du contenu canadien au plus grand auditoire possible.

Le président et chef de la direction de la maison de production télévisuelle Insight Production Company, John Burton, a ainsi déclaré que des entreprises comme Netflix, Apple TV, YouTube, Google et Facebook ne sont que la pointe de l'iceberg en ce qui concerne l'avenir de l'industrie au cours des prochaines années.

L'Association canadienne des distributeurs et exportateurs de films s'est elle aussi positionnée en faveur de la transaction, estimant qu'elle créerait de nouvelles occasions de promouvoir les films canadiens et de rejoindre un public plus important. Le président de l'association, Ted East, a notamment applaudi l'intention de Bell de créer un service de films canadiens pour rivaliser avec Netflix.

De son côté, la Canadian Cable Systems Alliance s'est opposée à l'achat d'Astral par Bell en affirmant que la transaction donnerait à Bell un pouvoir trop important sur la programmation, avant d'ajouter que les consommateurs feraient ultimement les frais d'une concurrence amoindrie.

La présidente et chef de la direction de l'alliance, Alyson Townsend, a déclaré que la transaction placerait entre les mains de Bell le contrôle de la programmation de qualité offerte aux consommateurs canadiens, aussi bien en français qu'en anglais.