De hauts dirigeants de GLV (T.GLV.B) ont vu leur rémunération grimper l'an dernier, bien la société de technologie de traitement des eaux ait enregistré des pertes de 54,1 millions de dollars.

Ces informations ont été divulguées par GLV en prévision de l'assemblée annuelle de ses actionnaires, qui aura lieu le mois prochain.

La rémunération totale du chef de la direction Richard Verreault a ainsi grimpé de près de 38% pour atteindre 1,06 million, comparativement à 771 090$ en 2011. Cela reste toutefois inférieur de 16% à celle d'il y a deux ans.

GLV a eu de la difficulté à se remettre de ses pertes réalisées dans le cadre de ses activités de désalinisation en Europe, qui ont forcé deux séries de mises à pied. L'entreprise montréalaise a enregistré à son quatrième trimestre une charge de 40,9 millions liée à des amortissements et des actifs intangibles, dont 23,7 millions dans le secteur de la désalinisation et 15,6 millions dans ses activités industrielles.

En tout, GLV a perdu 54,1 millions en 2011, par rapport à une perte de 23,2 millions lors de l'exercice précédent.

Le salaire de base de M. Verreault a augmenté de 6,3%, pour s'établir à 475 000$. Il a également reçu 448 000$ en options d'achat d'actions, 54 958$ en primes en espèces, et 83 682$ en autres allocations, y compris une indemnité pour déplacements en voiture.

L'an dernier, le dirigeant de 49 ans n'avait pas reçu d'options, mais s'était plutôt vu remettre 252 461$ en autres rémunérations.

L'action de GLV a pris mardi un cent à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 1,85$.