Pfizer (PFE) a consenti à verser 60 millions $ US au gouvernement américain afin de régler les accusations voulant que le groupe pharmaceutique ait versé des pots-de-vin à des médecins et d'autres responsables en Europe et en Asie, afin d'y accroître ses affaires et ses ventes.

La Securities and Exchange Commission, qui est la commission des valeurs mobilières des États-Unis, a annoncé mardi que des filiales de Pfizer à l'étranger avaient fait des paiements illégaux à des travailleurs de la santé en Chine, en Italie, en Russie, en Croatie et dans d'autres pays d'Europe de l'Est. Dès 2001, les représentants des ventes de Pfizer ont tenté de camoufler leurs pots-de-vin en les faisant passer pour des dépenses d'affaires légitimes à des fins de déplacement, de divertissement et de mise en marché, a ajouté l'agence.

Dans le cadre du règlement, Wyeth, fabricant de médicaments du New Jersey acquis par Pfizer en 2009, a renoncé à plus de 17 millions $ US de profits, en plus de 1,6 million $ US d'intérêts.

Pfizer a accepté de renoncer à 16 millions $ US de profits et 10,3 millions $ US d'intérêts.

Enfin, HCP, filiale de Pfizer, a consenti à payer 15 millions $ US afin de régler des allégations similaires avec le département américain de la Justice.