L'action de Research in Motion (T.RIM) grignotait 5 cents ou 0,53% pour s'établir à 9,41$ à la Bourse de Toronto, mardi midi, une journée après avoir atteint son plus bas niveau en près d'une décennie.

Le recul de lundi est survenu dans la foulée de la décote par Morgan Stanley. La firme d'investissement a estimé hier que la société ontarienne était «essentiellement brisée».

La décote a eu un effet instantané en Bourse, puisque l'action de RIM a terminé la journée de lundi en baisse de 76 cents pour s'établir à 9,36 $, le niveau le plus bas depuis le fractionnement d'actions de 2003. Le titre avait atteint un creux de 9,27 $ à un moment de la journée.

La chute enregistrée lundi est survenue à la suite de la publication d'un article du Sunday Times suggérant que l'entreprise songeait à se départir de sa division de fabrication d'appareils ou à vendre une participation dans l'ensemble de sa compagnie.

RIM a nié ces informations.

Les spéculations voulant que la société soit vendue ou morcelée ont repris de plus belle cette année après que RIM eut engagé JP Morgan Chase et RBC Marchés des capitaux afin de procéder à l'évaluation de ses options stratégiques.

L'entreprise doit présenter ses résultats trimestriels et fournir une mise à jour à ses actionnaires jeudi.