Ottawa injectera plus d'argent dans la recherche clinique, en partenariat avec les compagnies de recherche pharmaceutique établies au Canada.

Cette entente, qui n'est pas une réaction à la pénurie de médicaments génériques liée au fabricant Sandoz, a été conclue dans le cadre du prolongement d'un programme déjà en place.

La ministre fédérale de la Santé, Leona Aglukkaq, a précisé jeudi qu'Ottawa pourrait doubler l'enveloppe de la recherche pharmaceutique, avec un financement allant jusqu'à 150 millions de dollars au cours des cinq prochaines années.

En vertu de l'entente, les fabricants de médicaments de marque déposée devront, pendant cette période, contribuer à parts égales avec Ottawa.

L'un des objectifs visés par le programme chapeauté par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) est de former, de recruter et de retenir au pays les chercheurs les plus performants dans leur secteur.

La ministre Aglukkaq a souligné que le partenariat permettra de consolider la réputation du Canada au rang des pays de prédilection pour la recherche clinique.

Le président des Instituts de recherche en santé du Canada, le Dr Alain Beaudet, a quant à lui indiqué que l'accord améliorerait l'intégration de la recherche en santé et des soins.

Le fait de réunir chercheurs et représentants de l'industrie permettra aussi d'accélérer le développement de nouvelles pratiques cliniques et de produits de santé, ce qui devrait entraîner des retombées directes sur le traitement et les services offerts aux patients, a poursuivi le Dr Beaudet dans un communiqué.