Après avoir remplacé ses hauts dirigeants Jim Balsillie et Mike Lazaridis, Research In Motion (T.RIM) affirme qu'un examen de sa gouvernance d'entreprise lui a permis de conclure que les postes de chef de la direction et président du conseil, précédemment occupés par les deux hommes, devraient être scindés.

Les conclusions de cet examen, dont la tenue avait été réclamée il y a environ un an par un groupe d'actionnaires, ont été rendues publiques tard lundi, tout juste une semaine après que le fabricant des téléphones intelligents BlackBerry eut remplacé MM. Balsillie et Lazaridis par Thorsten Heins, auparavant directeur de l'exploitation de l'entreprise.

L'actionnaire Vic Alboini, qui militait en faveur de modifications en ce qui a trait à la gouvernance de la société, a estimé que le rapport était «discutable» et perdait de son poids, les changements souhaités ayant eu lieu avant sa publication.

RIM a toutefois été en mesure d'éviter spéculations et incertitude en procédant au changement de direction avant de rendre public son rapport, a ajouté M. Alboini.

Il y a une dizaine de jours, les coprésidents et cochefs de la direction Jim Balsillie et Mike Lazaridis ont démissionné de leurs postes à la tête de la compagnie de Waterloo, en Ontario. Tous deux demeurent cependant membres du conseil d'administration, dont M. Lazaridis est maintenant le vice-président.

Le 22 janvier, M. Heins a été nommé chef de la direction de RIM. Il pourra être conseillé par M. Lazaridis.

Le vice-président du conseil d'administration sera appelé à conseiller le chef de la direction de temps à autre, lorsque l'auront déterminé les membres du conseil après avoir tenu compte, entre autres choses, de la portée et de la nature des conseils requis par M. Heins, a précisé RIM dans son rapport.

L'action de Research In Motion a clôturé mardi à 16,72 $, en baisse de 35 cents, à la Bourse de Toronto.