Les promesses de vente de logements ont reculé aux États-Unis en décembre, après deux mois de hausse, a indiqué mardi l'Association nationale des agents immobiliers américaine (NAR).

En données corrigées des variations saisonnières, elles ont reculé de 3,5% par rapport au mois précédent, a indiqué la NAR dans un communiqué.

Les analystes tablaient sur une baisse moins forte: leur estimation médiane donnait l'indicateur de la NAR en baisse de 3,0%.

L'Association fait remarquer qu'en glissement annuel, les promesses de ventes ont augmenté de 5,6% en décembre.

Son indicateur avait bondi en octobre et en novembre, où il avait atteint son niveau le plus élevé depuis avril 2010.

La NAR estime que le baisse «modeste» de décembre n'efface pas la bonne performance des deux mois précédents, qui ont témoigné d'une activité du marché immobilier «au plus haut depuis quatre ans», si l'on excepte les périodes récentes où les ventes ont été soutenues par un dispositif de crédit d'impôt accordé aux acheteurs d'un logement.

L'agence relève un nombre élevé de «ruptures de contrat», autrement dit de promesses ne débouchant sur aucun acte définitif de vente.

Cela est dû pour bonne part à la difficulté des ménages à obtenir des emprunts en dépit de la faiblesse des taux immobiliers. Pour autant, écrit la NAR, «les acheteurs ne baissent pas les bras», et «notre espoir est que les conditions de prêts s'améliorent progressivement et entraînent une hausse durable des ventes de logements anciens».

À l'origine de la crise financière ayant débouché sur la récession de 2007-2009, le marché du logement commence tout juste à donner des signes de redressement après plusieurs années de marasme.