Le Conference Board du Canada a publié jeudi une nouvelle étude qui, affirme l'organisation, veut démystifier les idées reçues à propos des relations commerciales du Canada.

L'institut de recherche établi à Ottawa affirme que les exportations représentent une part moins importante de l'activité économique du Canada que la plupart des gens ne le croient.

Il ajoute que la relation commerciale du Canada avec son voisin du sud est moins importante que certains ont pu le croire. Selon l'institut, la part américaine dans les échanges canadiens n'est pas de 69%, mais bien de 62%.

De plus, le secteur des services prendrait beaucoup plus de place au sein des échanges internationaux du Canada qu'on l'estimait auparavant. Selon l'institut, ce secteur représenterait environ 40% des échanges auxquels participe le Canada, plutôt que seulement 16%.

Le Conference Board fait aussi valoir que la part du Canada sur les marchés mondiaux recule. Le pays serait impliqué dans 2,9% des transactions, plutôt que dans 3,1% d'entre elles comme plusieurs l'estimaient.

Le Conference Board fait valoir que son analyse explique pourquoi l'économie canadienne a mieux résisté que d'autres à la récente crise économique.

L'institut dit prendre en compte dans son étude intitulée «Adding Value to Trade Measures: An Introduction to Value-Added Trade» les transactions lorsque plusieurs pays sont impliqués dans la production d'un même bien.

Ainsi, l'étude estimerait une «valeur ajoutée» dans le contexte du commerce. Selon le Conference Board, cette notion fait référence à l'accroissement de la valeur d'un bien ou d'un service à une étape particulière du processus de production.