Depuis 20 ans, l'entreprise a travaillé sur les effets spéciaux de 40 films hollywoodiens et 14 films québécois ou européens.

Avec l'aide d'Ubisoft, son propriétaire depuis 2008, Hybride veut produire une superproduction cinématographique de A à Z d'ici cinq ans. «Comme Pixar», dit Pierre Raymond.

Le projet pourrait faire passer le nombre d'employés de 100 à 200. Une expansion que l'entreprise planifie soigneusement, question de ne pas devenir une autre usine d'effets spéciaux comme on en voit tant à Los Angeles.

«Les Américains font travailler les infographistes seulement sur ce quoi ils excellent, tandis que nos employés sont plus polyvalents, dit-il. C'est particulier qu'une boîte au Québec entre deux sapins à Piedmont fasse trois films (Spy Kids, Sin City et 300) qui sont des références en matière d'effets spéciaux à Hollywood. Je ne m'explique pas pourquoi nous n'avons pas d'équivalent aux États-Unis.»