Le géant Apple a maintenant plus d'argent en poche que le gouvernement américain.

Selon les derniers résultats trimestriels de l'entreprise, l'encaisse d'Apple s'élève à 75,9 milliards US, comparativement au solde d'exploitation du gouvernement américain, qui est de 73,8 milliards US.

Notons que le montant pour le gouvernement des États-Unis représente sa marge de décaissement avant de se buter à un plafond de la dette arbitraire, tandis que l'encaisse d'Apple représente les liquidités disponibles de l'entreprise, tel que constaté dans son dernier bilan financier.

Le spectre de la décote

Selon le porte-parole en matière de devises et de marchés internationaux de la Banque Laurentienne, François Barrière, si les États-Unis venaient à perdre leur triple «A», les entreprises à la même cote n'en seraient aucunement affectées. Toutefois, « les banques, les compagnies d'assurance et autres qui souhaitent liquider une partie de leur dette américaine pourraient toujours s'orienter vers d'autres triple "A" gouvernementaux non-américains, ou commerciaux américains, en l'occurrence Microsoft, Exxon Mobil, Johnson & Johnson et ADP», explique M. Barrière. «Par contre, les entreprises liquidatrices auraient intérêt à se tourner vers des triple «A» gouvernementaux non-américains, comme le Canada, dont la dette transigée s'élève à 500 milliards», dit M. Barrière.

Apple, dont la dette n'est aucunement transigée sur le marché, n'a pas de cote de triple «A» émise par Moody's, S&P et autres agences de notation.

No 1 du téléphone intelligent

Apple est aussi devenue le plus grand fabricant de téléphones intelligents au monde, devançant au deuxième trimestre 2011 l'équipementier finlandais Nokia, selon un rapport du cabinet de recherche américain Strategy Analytics.

La part de marché d'Apple est passée à 18,5% au 2e trimestre 2011, contre 13,5% l'an dernier à la même période, faisant de lui le numéro 1 mondial, poursuit le cabinet.

Parallèlement, la part de marché de Nokia s'est effondrée à 15,2% contre 38,1% l'année passée. Contrairement à son habitude, Nokia a cessé de publier sa part de marché estimée, qu'il calculait encore à 29% au premier trimestre, loin des 4% qu'il contrôlait encore début 2008.

- Avec Agence France-Presse