La société pharmaceutique de Laval Labopharm (T.DDS) supprime 23 emplois afin d'économiser 2,7 millions de dollars par année, moins d'un mois après que sa coentreprise aux États-Unis eut sabré de moitié sa main-d'oeuvre.

La compagnie a indiqué lundi qu'elle comptera 71 employés pour soutenir ses activités, incluant en recherche et développement.

Ces coupes surviennent alors que Labopharm poursuit une révision stratégique.

Avant de couper 38 postes en mars au début du processus de révision, Labopharm comptait 132 postes, principalement à Laval.

Le président et chef de la direction, Mark D'Souza, a affirmé que cette révision demeure la «première priorité» de la compagnie et soutenu être «encouragé» par les progrès «constatés à ce jour».

Labopharm a fait état d'une charge de restructuration liée à ces coupes de 500 000 $, mais a dit économiser 6,5 millions $ cette année en réduction de personnel.

Le 23 juin, la société de Laval a annoncé que sa coentreprise avec l'italienne Gruppo Angelini avait réduit le nombre de ses employés du secteur des ventes de moitié, à 65 personnes, afin de réduire ses coûts.

Cette diminution de la force de travail, qui entrera en vigueur le 1er juillet, doit permettre à Angelini Labopharm d'économiser 10,6 millions $ US par année.

Labopharm s'est retirée du Nasdaq le 30 juin, mais demeure inscrite à la Bourse de Toronto.

Les actions de la compagnie ont chuté à environ 16 cents, après avoir atteint près de 10 $ en 2006.

Le cours était de 15,5 cents, lundi, en baisse d'un peu plus de trois pour cent, par rapport au précédent cours de clôture.

Mark D'Souza, promeut en mars pour remplacer James Howard-Tripp, n'a pas voulu commenter lundi.

Le porte-parole Lawrence Chamberlain n'a pas voulu dire si d'autres mises à pied étaient à prévoir.

Il a mentionné que les coupes annoncées lundi allaient provenir d'une variété de postes puisque la compagnie «ne ferme pas de fonctions ou d'activités particulières».